L’inflation n’est pas étrangère au secteur des animaux de compagnie. Ces derniers mois, les prix de la nourriture, des soins vétérinaires ou des services liés au toilettage et aux soins des animaux de compagnie sont montés en flèche. Selon une étude réalisée par ProntoPro, une plateforme numérique destinée aux professionnels, le coût actuel de la possession d’un chien ou d’un chat est de 1 072 euros.
Face à l’impossibilité de faire face à ces coûts, certaines personnes laissent leurs animaux dans la rue, une situation qui a coïncidé avec l’été, période où – malheureusement – davantage de chiens et de chats sont abandonnés. La souscription d’une police d’assurance avec une couverture vétérinaire peut contribuer à réduire les dépenses de santé de l’animal et à éviter ces circonstances malheureuses. Nous examinons ci-dessous le coût de la garde d’un chien, l’augmentation des prix et les possibilités d’économies.
Quels sont les coûts liés à la possession d’un chien ?
Avoir un animal à la maison signifie consacrer un budget supplémentaire à ses soins. Ce n’est pas seulement une question d’alimentation ou de vaccinations. Les soins comprennent également le toilettage (une séance de toilettage est indispensable pour de nombreux animaux), la fourniture d’une compagnie lorsque nous ne pouvons pas la fournir (trouver un promeneur de chiens ou un chenil si nous devons nous absenter) et une assistance médicale lorsqu’un problème de santé survient.
Il s’agit des éléments de coût liés à la possession d’un chien :
La nourriture.
Les chiens ne peuvent pas manger n’importe quoi, et encore moins les restes de nos repas. La Fédération européenne des aliments pour animaux de compagnie (FEDIAF) recommande de suivre un régime riche en nutriments et adapté à la race, à la taille et à l’âge de l’animal. Selon l’étude “Mon animal en chiffres”, nourrir un chien peut coûter jusqu’à 600 euros par an.
Hygiène et toilettage
Bien qu’il ne soit pas indispensable – même si certaines races doivent se conformer à certains rituels d’hygiène et de toilettage – il s’agit d’une dépense assez courante. Une coupe de cheveux, une coupe d’ongles ou un bain peuvent coûter environ 150 euros par an.
Vétérinaire
Si le chien n’a pas de problèmes de santé ou s’il est encore jeune, une visite annuelle chez le vétérinaire peut suffire. Toutefois, rien n’empêche que des problèmes médicaux imprévus surviennent et qu’il faille évidemment y remédier.
Le RSCE estime le coût d’une visite chez le vétérinaire à environ 200 euros par an. Le montant, préviennent-ils, est susceptible d’augmenter à tout moment pour toute intervention imprévue.
Autres extras : promenades, chenil, jouets…
Le choix de faire appel à un promeneur de chiens, de louer un chenil pour couvrir les vacances ou d’acheter une laisse ou un tapis (par exemple) dépend des besoins ou des goûts de chaque propriétaire. L’estimation d’un budget pour ce poste est compliquée par sa variabilité.
Des prix jusqu’à 112% plus élevés
L’escalade des prix de ces derniers mois touche tous les secteurs. Le secteur des animaux de compagnie n’est pas en reste.
Selon l’étude de ProntoPro, les services tels que le bain, la coupe des ongles et le toilettage sont désormais 112 % plus élevés. Si en 2020, il fallait débourser 33 euros pour toiletter un chien, en 2022, le même service ne coûtera pas moins de 70 euros.
Les frais de garde d’animaux sont également plus élevés, puisqu’ils représentent 71 % de plus qu’il y a deux ans. En moyenne, le prix est passé de 7 à 12 euros par heure.
Le vétérinaire a suivi la même tendance à la hausse. Un bilan de santé, deux vaccinations et une consultation pour l’alimentation animale coûtent 215 euros, contre 130 euros il y a deux ans. Au total, 65% de plus. Les techniques médicales telles que la stérilisation coûtent environ 225 euros pour un chien et 110 euros pour un chat, selon la plateforme.
Si l’on additionne tous les coûts, avoir un chien ou un chat dans la famille revient à dépenser 1 072 euros par an.
Mesures à prendre pour économiser sur les dépenses
L’ajustement des dépenses peut être compliqué, mais pas impossible. Voici quelques idées :
En matière d’alimentation, on peut renoncer aux fabricants haut de gamme et acheter une marque blanche légèrement moins chère (à condition que le chien ne suive pas un certain régime pour des raisons de santé).
Espacer les visites chez le toiletteur, donner le bain à l’animal à la maison et oublier les jouets et autres accessoires est un autre moyen d’économiser de l’argent.
Si nous devons nous absenter de chez nous et que le chenil ou la garderie ne sont pas abordables, nous n’aurons d’autre choix que de demander l’aide d’un ami ou d’un parent.
En ce qui concerne le vétérinaire, la souscription d’une assurance maladie peut réduire (beaucoup) les frais. Ces polices remboursent, en totalité ou en partie, les frais de consultations vétérinaires (y compris les vaccinations), de maladies, d’interventions chirurgicales ou d’accidents. Il existe différentes formules en fonction de la couverture, et certaines incluent même la défense juridique et l’assurance responsabilité civile. Les prix, bien qu’ils varient en fonction de la société, commencent à 20 euros par an. Si on fait le calcul, ça peut valoir le coup.